tu l'as sous les yeux, mon coeur en forme de pèche ! et c'est des pèches de vigne, parce qu'elles ont plus de couleurs et qu'elles ont plus de goût et qu'elles ont plus de jus ! t'imagines que tu croques dans mon coeur comme on croque dans une pèche !...

une vraie fièvre à dire je t'aime, je t'aime je t'aime, pour être sûr que l'autre l'entende, le sache, le sente, s'en gorge... qu'il rit, glousse, pouffe, souffle, crie... qu'il ait des pics de coeur, des sautes de pouls, les tempes qui battent, la chair...

tu sais pas que tu me manques ? bon, et bien, je suis tres en colere, parce que TU UUUU UUUU M MM MM MEEEEE EE E E M MM MA AAA ANNQ QUUEE ESS !!

je retiens forcément, la place du carnaval, mais c'est un lieu d'histoire, plus que d'amour à nous... je retiens ce bout de mur, vers la passerelle, côté saint georges... on y était assis, on entendait des gens qui s'amusaient, je crois qu'on aurait voulu...

Jamais je n'aurai pensé qu'il deviendrait ce qu'il est devenu... un peu comme notre petit parc à nous, un parc où on peut se promener, se voir, s'entendre, se parler, comme quasi se visiter l'un l'autre... il a des côtés musée, qu'on visite pour se souvenir...

aie aie aie, il va revenir, et il attend forcément un petit texte, des mots d'amour tout doux, bien écrits, voire un peu de poésie ? mais moi je ne sais pas faire, ça, je sais pas faire dans le long et joli, je fais dans le court et efficace... c'est...

tu connais les chénopodiacées ? ben c'est une famille du clan des cyclolobae, en gros des betteraves, ce qui n'en fais pas vraiment un céréale, de la mère de tous les grains (je parle le quechua), alias le quinoa ! tu crois qu'il y en a combien de gros...

c'était une citation... c'était après le week end dans les Dombes... c'était fou comme ça parlait de nous aussi !... "Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d'eux seuls préoccupés, goûtaient l'un à l'autre, soigneux, profonds, perdus."...

si souvent je me sens gauche… mais comment je dis ça ? ! comment veux tu qu’elle le prenne bien ? qu’elle trouve ça beau ? tu manques de tout, mon pauvre ! et ça passe… et j’ai des yeux émerveillés ! je me dis, impossible, là, j’étais nul, et ses yeux...